Par Laetitia Santarelli
Un lien subtil tisse notre environnement et notre psychisme. Par nos sens, des informations sur le monde extérieur déclenche en nous, consciemment ou non, sentiments et émotions, souvenirs ou ressentis.
Notre logement est un lieu essentiel. En son sein, nous passons des moments personnels et familiaux primordiaux. A n’en pas douter, vous vous souvenez de l’ambiance qui régnait chez vous enfant et malgré les années, tout reste prégnant.
Foyer chaleureux et convivial, reposant et ressourçant, structurant et ordonné, voilà autant de qualités que l’on aimerait tous pouvoir attribuer à son lieu de vie. Pourtant trop souvent la maison est reléguée au rang de cantine /dortoir où se reflète une vie chaotique soumise aux pressions professionnelles, sentimentales et au mal-être de ses occupants.
« Bien chez soi, bien en soi et vice versa » devrait être l’interaction motrice. Chacun devrait être sensible à se créer un environnement agréable et bénéfique.
Pour cela, dans un premier temps, quelques règles de bon sens suffisent :
- Une maison ordonnée dans laquelle on trie régulièrement le superflu pour ne pas se sentir envahi et étouffé par l’inutile.
- Une lumière pénétrante dans des pièces aérées pour une atmosphère saine.
- Une paperasse réduite à son strict minimum pour éviter le découragement et plomber sa vitalité.
- Des objets cassés, sales ou qui fonctionnent mal à se débarrasser pour éviter une image dévalorisante de soi-même.
- Des peintures sales ou vieillissantes, des meubles disparates, des plantes mourantes à bannir comme autant de signaux désagréables qui même si vous pensez ne plus les remarquer continuent d’être captés par vos sens et décryptés par votre inconscient.
Il arrive aussi que certains signaux vous rendent anxieux ou même insomniaques à votre insu. Une étagère imposante remplie de livres au-dessus de votre tête de lit, une large fenêtre derrière celui-ci peuvent par exemple être perçues comme menaçantes par votre inconscient qui fonctionne sur un mode « archaïque » et peuvent vous empêcher d’avoir un sommeil profond.
Soyez proche du ressenti pour votre maison et de son atmosphère en visitant calmement chaque pièce :
Cette pièce est-elle agréable, attrayante ou désagréable et disharmonieuse ?
Soyez attentif à tout ce qui est limitatif, aux passages trop exigus, à la lumière, aux portes qui butent sur des meubles et ne peuvent s’ouvrir pleinement…
Qu’en est-il des odeurs ? Sont-elles en accord avec mon odorat ? Les matières, les textures sont-elles agréables au toucher ? les fauteuils et les lits sont-ils confortables et accueillants ?
L’isolation sonore de mes pièces est-elle de qualité ? Du bruit, une climatisation bruyante, une porte qui grince nuisent-ils à celle-ci ?
Les couleurs perçues ont aussi un impact symbolique sur notre inconscient. Adaptez-les en fonction propre à chaque pièce. Le rouge, par exemple, couleur très dynamique et chaleureuse est très positive dans une cuisine ou une salle à manger mais à bannir dans une chambre ou les fonctions premières sont le repos et l’intimité du couple.
Les enfants sont particulièrement sensibles aux ambiances qui règnent dans les maisons et ils sont généralement de bons indicateurs. Soyez attentif à leurs remarques.
Pour conclure, tout le monde a déjà fait l’expérience de ce sentiment de bien-être et de légèreté après avoir rangé, trié et nettoyé de fond en comble sa maison. Un sentiment qui nous permet d’y voir plus clair en nous et une capacité à prendre de bonnes décisions.
Alors plus d’hésitations, modifiez agréablement votre intérieur et ressentez les bienfaits sur votre mental et votre vitalité.
Laetitia Santarelli